Le site de la préfecture

Mis à jour le 08/11/2018

La préfecture de la Mayenne est située sur l’emplacement d’un ancien couvent de Dominicains (appelés aussi Jacobins, du nom de leur premier couvent parisien, situé rue Saint-Jacques ) fondée en 1488 par le Comte de Laval Guy XV.

Sous la Révolution, les administrateurs du nouveau département de la Mayenne cherchaient des locaux pour s’ installer. Le Couvent des Jacobins fut choisi car il bénéficiait d’une position centrale dans la ville de Laval. Dès 1791, l’administration centrale et celle du nouveau directoire du district achetèrent les bâtiments autrefois affectés à l’habitat des religieux.

L’occupation des lieux se fit en grande pompe en 1792 pour installer les bureaux et tenir les séances du directoire départemental ainsi que celles du directoire du district.

L’hôtel préfectoral

Les travaux furent interrompus et repris en 1815. L’enclos de la préfecture a continué à s’accroître jusqu’à l’actuelle rue de la Paix grâce à une série d’acquisitions de parcelles particulières et d’échanges de terrain avec ceux du département et de la ville de Laval.

A partir de 1835, cet espace préfectoral ne devait plus être modifié jusqu’à nos jours.

De fait, l’hôtel de la préfecture de la Mayenne s’inscrit dans une politique architecturale ambitieuse (la construction du théâtre a été achevée en 1830 et celle de l’hôtel de ville en 1831) grâce à laquelle l’État a créé un ensemble homogène de constructions publiques néo-classiques de grande qualité.

La nouvelle préfecture : les services administratifs

Depuis 1991, les services administratifs de la préfecture ont physiquement été séparés des services directement rattachés au préfet puisqu’ils ont été transférés dans un nouveau bâtiment au 46 de la rue Mazagran.

Cette construction de 2 390 m² s’est inscrite dans le prolongement des lois de décentralisation dont le but était de dissocier les services du conseil général et ceux de l’État, précédemment installés pour partie dans l’hôtel du conseil général. Ce n’est pas un hasard si l’architecte Brunet-Saunier a opté pour ce nouvel ensemble vitré, érigé sur quatre niveaux, qui symbolise la transparence et la modernité du service public.